lundi 27 juillet 2015

Arrivée à Nouakchott de 5 chefs d’état africains

 

Arrivée à Nouakchott de 5 chefs d’état africains
 Le sommet des pays membres de l’agence africaine de la grande muraille verte se tient ce lundi à Nouakchott

Les 5 chefs d’état africain membres de cette agence sont arrivés dimanche à Nouakchott

Il s’agit des présidents soudanais Oumar Hassan El Béchir, Macky Sall du Sénégal, Idriss Déby Itno du Tchad, Ibrahim Boubacar Keita duMali et Michel Kofando du Burkina Faso. 

L’arrivée du président soudanais à Nouakchott constitue un défi, Oumar El Béchir faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la cour pénale internationale, l’accusant de crimes contre l’humanité. 

La Mauritanie n’ayant pas signé l’accord de Rome, le président El Béchir ne peut pas être inquiété lors de son séjour dans le pays. 

Auparavant la Mauritanie avait refusé de livrer à la CPI l’ancien responsable des services de renseignement libyen sous le régime de Kadhafi, Abdalla Senoussi. 

La dernière visite du président El Béchir en Mauritanie est intervenue en 2009 quelques mois après l’élection du président O. Abdel Aziz. 

L’agence africaine pour la grande muraille verte compte 11 pays situés dans l’espace géographique du grand Sahara qui s’étend de l’océan atlantique à la mer rouge.
Source: Saharasmedia

lundi 6 juillet 2015

Médecins Sans Frontières (MSF) : Les réfugiés maliens en Mauritanie menacés d’une augmentation de la malnutrition suite à l’arrêt des distributions alimentaires.


Communiqué de presse
TITRE : Les réfugiés maliens en Mauritanie menacés d’une augmentation de la malnutrition suite à l’arrêt des distributions alimentaires
DATE : 2 Juillet 2015
Bassikounou/Nouakchott – L’arrêt de la distribution mensuelle de nourriture en juillet pour 49,500 réfugiés maliens dans le camp de Mbera risque d’augmenter les taux de malnutrition aigüe, prévient l’organisation médicale humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF), qui fournit des soins médicaux et nutritionnels dans le camp. MSF appelle les bailleurs de fonds internationaux à veiller à ce que la population du camp de Mbera ait accès à une alimentation adéquate.
Le Programme alimentaire mondial (PAM), qui fait face à des déficits financiers, a été incapable de trouver les fonds nécessaires à la distribution générale de nourriture ce mois-ci. Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), responsable de la gestion du camp, a également invoqué le manque de financement pour proposer une solution alternative afin d’empêcher une augmentation consécutive de la malnutrition.
Cela vient empirer une situation déjà précarisée par la réduction des rations de riz de 12 kg à 5,4 kg par personne lors de la dernière distribution en juin. Lorsque la distribution alimentaire générale avait été annulée une première fois en mars dernier, Médecins Sans Frontières (MSF) avait constaté une nette augmentation du nombre d'enfants malades dans ses programmes nutritionnels, passant de 30 admissions au cours du mois précédant l’annulation à 79 le mois suivant.
« Lorsque MSF a débuté ses activités en 2012, la malnutrition aiguë globale dans le camp était d'environ 20 pour cent », explique le Dr Mahama Gbané, coordinateur médical de MSF en Mauritanie. « Nous avons travaillé en collaboration avec des organisations comme le PAM pour ramener ce taux à environ 9 pour cent. Ce serait tragique si nous laissions la santé des personnes les plus vulnérables revenir à des niveaux catastrophiques. »
Ces réfugiés ont fui vers la Mauritanie en 2012 quand la guerre a embrasé le nord du Mali. Malgré la signature d’un accord de paix par certains groupes d'opposition armés maliens, les récentes attaques et pillages de villes et de villages dans le nord du pays ont confirmé qu'il faudra encore du temps avant que les réfugiés se sentent suffisamment en sécurité pour retourner chez eux. Leur survie dans le désert, où les températures atteignent 50 °C et les tempêtes de sable sont fréquentes, a depuis largement dépendu de l'aide humanitaire. Bien qu’un certain nombre d’entre eux aient réussi à conserver du bétail, les sécheresses successives ont considérablement réduit les zones de pâturage à travers le Sahel.
« Les réfugiés ont essayé de cultiver dans des jardins communautaires, mais la chaleur torride, les vents de sable et les insectes détruisent la plupart des plantations » raconte Maya Walet Mohamed, responsable du comité des femmes dans le camp. « Le timing de l’interruption des distributions est d'autant plus cruel que les gens jeûnent au cours de la journée pendant le mois de Ramadan. Maintenant nous n’avons presque plus de nourriture pour rompre le jeûne au coucher du soleil ».
Après trois années d’exil, la plupart des réfugiés ont vendu le peu qui leur restait afin d’acquérir d’autres sources de nourriture, en particulier de la viande et du lait qui constituent la base de l’alimentation des populations nomades, mais ne font pas partie des distributions du PAM. Cette ressource complémentaire s’est désormais raréfiée. Selon Maya : « Quand les animaux meurent ou perdent leur valeur à cause de la sécheresse, la situation est critique pour nous comme pour les Mauritaniens ».  
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Médecins Sans Frontières (MSF) est une organisation médicale internationale, indépendante, qui fournit une aide humanitaire d'urgence dans environ 70 pays aux personnes qui sont touchées par les conflits armés, les épidémies, les catastrophes naturelles et l'exclusion des soins de santé.
MSF a commencé à travailler en Mauritanie en 1994. Aujourd'hui, 370 travailleurs humanitaires soutiennent le ministère de la Santé mauritanien en fournissant des services gratuits, y compris les soins primaires, la chirurgie d'urgence, les soins de santé sexuelle et reproductive dans la région sud-est du pays, précisément dans le camp de réfugiés de Mbera, dans les Centres de Santé de Bassikounou et Fassala.

Libre opinion : L’esclavage entre le fourvoiement des fossoyeurs et les militants de la dernière minute


Depuis plusieurs années la société mauritanienne se laisse conduire, presque sans réagir, à se faire hara-kiri, non par héroïsme ou pour l’honneur, mais simplement par défi, une fin qu’elle semble accepter, comme s’il lui était impossible de l’éviter, telle la fatalité.
Les rares voix de la raison qui acceptent encore de s’élever peinent à se faire entendre dans cette atmosphère nouvelle où se perdent toutes les notions de Bien, noyées par le fracas assourdissant des armes qu’on aiguise et la cacophonie des joutes oratoires épiques qu’on revisite et où  l’apologie des communautés,  des races, des ethnies, des couches sociales, celle des régions, des tribus et même des familles s’affichent en toute impunité aux lieu et place des thèmes rassembleurs de la République, une et indivisible et du droit général et impersonnel pour tous.
 Ainsi, « tout naturellement » la Mauritanie se transforme en immense Arène où s’apprêtent à s’affronter les Mauritaniens, acteurs et spectateurs de leur propre mort. 
Une telle perspective semble exciter plus d’un et être même attendue avec impatience,  chacun des protagonistes se complaisant dans ses certitudes,  se berçant de ses illusions et présumant exagérément  de ses forces, en réalité toutes vaines et fallacieuses.
En effet, alors que d’une part,les dominants se gargarisent de la Sécurité que leur assure  la Force tranquille du Monopole moral, intellectuel, spirituel, religieux, politique, économique et militaire qu’ils considèrent comme une forteresse inexpugnable que ne peuvent  même pas franchir  les cris et  les  gémissements des victimes de l’esclavage, de l’injustice, de l’exclusion, du racisme, de la pauvreté, de la misère et de l’ignorance, il leur fait face, d’autre part, les opprimés dominés,  gonflés à bloc par leur Cause juste et leur Nombre, qui se vantent et se considèrent, a contrario, la seule vraie Force : le tsunami dévastateur, auquel rien ni personne ne saurait résister.

Cette descente aux enfers, précipitée à mon avis,  par la mentalité de la classe dirigeante,  réfractaire a priorià toute notion d’organisation, d’ordre, de discipline et, pour tout dire, réfractaireà la moindre avancée dans le sens du progrès, a pour seule  et unique origine la problématique de l’ esclavage qui a été pour la première fois évoquée publiquement en 1962 avant de prendre forme officiellement par la création du Mouvement ELHOR en mars 1978.
La levée de bouclier provoquée par cette quête légitime de liberté et d’égalité et la brutalité de la réponse   à la fois injuste et inadaptée  qu’ont choisi de lui apporter les pouvoirs publics devait sceller le commencement d’une  malédiction qui  tarde à être exorcisée pour de bon.
Il faut même craindre la répétition  du mythe populaire très connu de celui, qui à force d’annoncer faussement  la descente surprise d’un rezzou de brigands sur son campement, concourra à la destruction complète de celui-ci  quand il l’annonça enfin pour de vrai mais sans être cru par personne, un mythe qui fait penser, à une nuance près, à la situation d’aujourd’hui.
La différence toutefois est que la destruction du pays que nous craignons aujourd’hui, si elle devait, qu’à Dieu ne plaise, se concrétiser ne le serait pas parce que l’esclavage ne serait révélé être un faux problème, une fausse annonce, mais parce que, une fois encore, le pouvoir et la frange dominante de la société, par leur réponse inadaptée à la question, auront peu ou prou  généré ces autres nombreux courants  revendicatifs, leurs méthodes, leurs priorités, leurs charges émotionnelles, mais aussi de plus en plus leur volonté d’en découvre…
Cet acharnement des Pouvoirs publics qui se sont succédé de continuer à confiner dans leur ghetto les esclaves et les anciens esclaves et d’y étouffer avec eux leur légitime aspiration à la liberté et à la citoyenneté pleine et entière devait les conduire à improviser dans la précipitation. Ils manièrent d’abord beaucoup le bâton, réduisant leurs contradicteurs à quelques unités d’irréductibles, efficaces et très remarqués, ce qui leur conféra un capital non négligeable en crédibilité, en respectabilité et en sympathie, un tout qui leur donne l’envergure dont ils jouissent encore aujourd’hui et qui provoque l’ire de leurs adversaires politiques. Pour contrecarrer ce renversement inattendu de situation, le Pouvoir a ensuite usé de la carotte, ce qui a tout naturellement généré l’émergence spontanée de nombreux Mouvements, Organisations et rassemblements antiesclavagistes, mais pas seulement que pour cette cause, d’où la prolifération des causes, même les plus saugrenues, avec pour les menerune  profusion de leaders et de héros, qui s’ils avaient été sincères auraient été bien aimés et auraient eu une grande notoriété.
L’unique programme  connu, parce que affiché et souvent scandé haut et fort, pour tous ces nouveaux Mouvements et Leaders en herbe,  militants de la dernière seconde, est de porter atteinte  à l’image , au crédit et l’aura de celui dont le combat, la persévérance, la détermination, le courage, le patriotisme, la tolérance, la modestie et le charisme font aujourd’hui plus de jaloux, de détracteurs et d’envieux qu’ils ne font d’émules, tant copier le modèle s’est avéré une tâche des plus ardues et en définitive  impossible à réaliser.
N’en déplaise au Pouvoir et aux détracteurs et ennemis affichés et cachés, ELHOR, Messaoud Ould BOULKHEIR, ACTION POUR LE CHANGEMENT et ALLIANCE POPULAIRE PROGRESSISTE, continueront à tenir le haut du pavé decette lutte pacifique pour la Libération et l’Emancipation des Haratines (ou des Esclaves) en Mauritanie.
Tous ceux qui ont essayé de prouver le contraire par la récupération d’un combat de toute une vie ou celledes résultats obtenus n’en sortiront toujours qu’encore plus petits qu’au départ.
Il faut donc savoir raison garder,  rendre à chacun ce qui lui appartient et, surtout, se dire que le rejet de la liberté, de l’égalité et du progrès pour les Haratines ne doit pas pousser au sacrifice de tout un peuple.
Les Haratines ont droit au respect de tous leurs concitoyens ;   ils en sont dignes et ils le méritent de surcroît car au plus profond de leur être ils aiment leur communauté, leurs concitoyens et leur pays.
Au départ il ne s’était agi, en effet, que d’attirer simplement l’attention dupouvoir sur ce phénomène commun à toutes les nations, toutes les races, toutes les ethnies, toutes les communautés et toutes les couleurs,  de l’amener à reconnaître sans ambiguïté son existence, de le traiter sérieusement et surtout de le préserver de toute manipulation ou interférence malveillante externe ou interne.
D’avoir été très peu réceptif à cette approchetoute simple et très claire, puis d’avoir nourri et développé une attitudetrès hostile par rapport à un Mouvement antiesclavagiste, unique et naissant, ce même Pouvoir se trouve aujourd’hui en face de plus d’une dizaine d’organisations de toutes impulsions et orientations, toutes plus exigeantes les unes que les autres  et ne privilégiant pas forcément la lutte pacifique.
La conclusion à tirer de tout ce qui précède est que la simplicité et la sincérité sont les deux chemins les plus courts pour résoudre les problèmes les plus difficiles et les exorciser de tous les démons.
Pris sans le vouloir à son propre piège, il a choisi pour espérer briser leur élan, la solution du pire qui est l’ouverture d’un grand boulevard à toutes sortes et formes de« revendications identitaires, » justifiées ou non, à tous les segments de la société, revendications identitairesqui constituent pour l’heure l’essentiel de l’actualité  quotidienne du pays.
Aujourd’hui le Pouvoir est bien contraint et forcé de reconnaître, au moment où s’expriment avec virulence les différences, les  clivages identitaires et que se précisent  les risques mortels des confrontations interethniques que la stratégie suivie jusqu’ici n’est pas la bonne, loin s’en faut.
Il reste à espérer l’élaboration d’une vraie bonne stratégie capable d’étouffer dans l’œuf toutes les tendances suicidaires chez les antiesclavagistes et chez les autres aussi et prier Allah, avec ferveur, pour que le mauvais traitement réservé à la question de  l’esclavage et de toutes les inégalités ne  condamne pas le pays et ses habitants à subir le sort peu souhaitable  de Mint Stély, morte foudroyée par un venin tellement puissant qu’il finit aussi par tuer  celle qui se chargea de sa toilette mortuaire.
Nouakchott, le 29 Juin 2015
Professeur Ethmane Ould Bidiel

Un grand Père de Modèle

Amadou Alassane M'baye est né en 1922 au sud de la Mauritanie. Un homme de foi et charismatique dont il avait consacré sa vie  a suivre scrupuleusement  la voie solide de la religion musulmane. Il fut aussi l'un des muezzin les plus réputés servi comme un model de temps pour certains jeunes et notables du village de Thidé. 

Son éducation dans la voie islamique laisse un exemple de poids et de gain qu'il a légué a ses enfants dont l’aîné a aujourd'hui 62 ans. Avant de mourir, il a pu également accomplir le dernier pilier de l'islam qui est le pèlerinage. Il avait effectué son  pèlerinage a la Mec entre 92 et 94, année que je me souviens  peu car j étais encore enfant.
Certes comme il est dit dans le livre sacré du coran que "chaque vie goûtera  un jour la mort, Amadou Alassane Selly s'est éteint  dimanche 05 juillet  2015 aux environ de 11 heures dans le village de Thidé Diery à l'age de 94 ans  laissant derrière lui 7 enfants.
Inna lillahi wa inna ileyhi raji'oun.  Prions pour que la terre lui soi légère et a tous les morts musulmans.Amen.
Repose en paix grand père et tu restera toujours graver dans nos mémoires et tu nous manquera éternellement.

Oumar M'baye

Partie 3 : L'Éducation et la connaissance

  En fait, il s'agit de compléter et, pour beaucoup, de refaire même notre éducation. Il ne faut pas que cela vous effraie. C'est ...