A
l’occasion de la journée mondiale des sages femmes, l’association pour
la protection des droits de la mère et de l’enfant a organisé une
conférence le 05/05/2016 à l’espace culturel communauté urbaine de
Nouakchott, sous le thème «le rôle des sages femmes dans la lutte contre
la mortalité infantile et maternelle».
Cette conférence est animée par des brillantes personnalités qui sont
Mamoudou Baidy Gaye journaliste renommé à la radio comme modérateur,
Dr Cheikh Diouf généraliste à l’hôpital mère et enfant de Nouakchott,
Mme Djeinaba N’diom sociologue et militante active pour les droits de la
femme en Mauritanie et Dr Koita pédiatre à l’hôpital mère et enfant.
L’association pour la protection des droits de la mère et de l’enfant est une association créée en 2014 après un constat alarmant et inquiétant, relative à la situation de la mère et de l’enfant au sein de la société mauritanienne. Leur objectif repose sur la promotion de l’éducation ; la protection, l’accompagnement et la réinsertion socioprofessionnelle de la mère et de l’enfant en Mauritanie
Dr Diouf souligne dans son intervention que «les femmes mauritaniennes souffrent énormément au moment de l’accouchement. Celles qui sont ici au niveau de la capitale peuvent remercier le grand Dieu car même si elles sont touchées par ce fléau, celles qui sont à l’intérieur du pays sont les plus vulnérables, elles sont exposées plus de risques et de dangers».
En outre, la Mauritanie est classée en 36éme positions ayant le taux le plus élevé dans le cadre de la mortalité infantile. 56 enfants sur 1000 perdent la vie avant d’atteindre l’âge d’une année. « Il ya plus de mortalité infantile c’est dû au manque de suivi prés natal des femmes enceintes ». Poursuit-il.
En parlant des droits des l’enfant Dr Diouf nous fais savoir que les enfants n’ont pas des droits mais ils ont des droits. Et malgré tout leurs droits ne sont pas respectés chez nous en Mauritanie.
Quand à Mme Djeinaba N’diom intervient sur la planification familiale comme moyen ou une solution pour éviter la mortalité infantile. « L’espacement de naissance joue un rôle très important dans la vie d’un couple. Permet surtout de donner plus d’efficacité sur la santé de l’enfant et celle de la mère » Explique-t-elle.
De même, Dr Koita met l’accent sur trois points essentiels. Pour mieux sauver la mère et l’enfant, il faut au moment de l’accouchement qu’elle soit suivie par un professionnel, un suivi post natal et après l’accouchement surveiller la maman pendant une période de 6mois pour le bien être de l’enfant et celle de la mère.
Par ailleurs la situation des femmes en Mauritanie reste préoccupante plus particulièrement celle des jeunes mamans. L’ignorance et le manque de suivis de la femme enceinte sont des facteurs qui génèrent la mortalité infantile et maternelle. La mortalité maternelle est en réelle augmentation car sur 100 000 femmes, 510 d’entre elles meurent lors de l’accouchement.
Leurs santé est la première mise en danger, sans parler de leur croissance moral et physique ; autrement dits que leur avenir et celui de la nation reste hélas dépendant de ces dits vecteurs.
L’association pour la protection des droits de la mère et de l’enfant est une association créée en 2014 après un constat alarmant et inquiétant, relative à la situation de la mère et de l’enfant au sein de la société mauritanienne. Leur objectif repose sur la promotion de l’éducation ; la protection, l’accompagnement et la réinsertion socioprofessionnelle de la mère et de l’enfant en Mauritanie
Dr Diouf souligne dans son intervention que «les femmes mauritaniennes souffrent énormément au moment de l’accouchement. Celles qui sont ici au niveau de la capitale peuvent remercier le grand Dieu car même si elles sont touchées par ce fléau, celles qui sont à l’intérieur du pays sont les plus vulnérables, elles sont exposées plus de risques et de dangers».
En outre, la Mauritanie est classée en 36éme positions ayant le taux le plus élevé dans le cadre de la mortalité infantile. 56 enfants sur 1000 perdent la vie avant d’atteindre l’âge d’une année. « Il ya plus de mortalité infantile c’est dû au manque de suivi prés natal des femmes enceintes ». Poursuit-il.
En parlant des droits des l’enfant Dr Diouf nous fais savoir que les enfants n’ont pas des droits mais ils ont des droits. Et malgré tout leurs droits ne sont pas respectés chez nous en Mauritanie.
Quand à Mme Djeinaba N’diom intervient sur la planification familiale comme moyen ou une solution pour éviter la mortalité infantile. « L’espacement de naissance joue un rôle très important dans la vie d’un couple. Permet surtout de donner plus d’efficacité sur la santé de l’enfant et celle de la mère » Explique-t-elle.
De même, Dr Koita met l’accent sur trois points essentiels. Pour mieux sauver la mère et l’enfant, il faut au moment de l’accouchement qu’elle soit suivie par un professionnel, un suivi post natal et après l’accouchement surveiller la maman pendant une période de 6mois pour le bien être de l’enfant et celle de la mère.
Par ailleurs la situation des femmes en Mauritanie reste préoccupante plus particulièrement celle des jeunes mamans. L’ignorance et le manque de suivis de la femme enceinte sont des facteurs qui génèrent la mortalité infantile et maternelle. La mortalité maternelle est en réelle augmentation car sur 100 000 femmes, 510 d’entre elles meurent lors de l’accouchement.
Leurs santé est la première mise en danger, sans parler de leur croissance moral et physique ; autrement dits que leur avenir et celui de la nation reste hélas dépendant de ces dits vecteurs.
Oumar M. M'BAYE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire