Qu’est-ce que le stress ?
Pour bon nombre d’entre nous, le stress est un concept fourre-tout
désignant un vague sentiment de malaise. Et pourtant il est une réaction biologique
bien réelle à une stimulation extérieure physique, psychique ou sensorielle.
Plus précisément, c’est un quasi-réflexe qui se décompose en trois phases :
alarme, résistance, épuisement.
Cette maladie particulière peut avoir des répercussions plus ou moins graves. Qu'est-ce que le stress : une réaction normale ou une conséquence liée à notre mode de vie ? Comment ne pas glisser de la simple phase d'alarme à celle de l'épuisement. Pour en savoir plus, nous vous présentons les plus récentes études scientifiques sur le sujet.
Les maladies du stress
Fatigue, irritabilité… ou même crampes et rhumatismes : le stress
peut parfois entrainer des réactions néfastes. Ces effets sont plus ou moins graves,
selon l’événement qui les provoque et la résistance de chacun à l’anxiété. Tour
d’horizon des événements stressants et des conséquences pour la santé.
Le stress est une réaction normale de l’organisme. Il permet de
faire face à certains événements imprévus ou de s’adapter à des changements importants.
Pourtant, il peut parfois être lié à des maladies dites "de l’adaptation".
Elles apparaissent lorsque notre organisme n’arrive plus à faire face à des
tensions permanentes et répétitives.
Notez que le stress ne crée à lui seul aucune pathologie. Il va
plutôt être à l’origine de l’évolution de certaines affections préexistantes
telles qu’asthme, migraine, diabète, etc.
Signal d’alarme
Lorsque notre corps est soumis à un stress trop important, il
commence par tirer la sonnette d’alarme. Si vous subissez un ou plusieurs des
signes suivants, il est peut-être temps de réduire les tensions qui vous
entourent :
• Fatigue, surtout dès le réveil, qui n’est pas réparée
par le sommeil ;
• Troubles du sommeil ;
• Anxiété ;
• Irritabilité ;
• Nervosité ;
• Rhumatismes : douleurs articulaires, périarthrite,
arthrose ;
• Les contractions musculaires, notamment les courbatures
du cou ou du dos et les crampes ;
• Troubles sexuels avec une baisse de la libido ;
• Pertes de mémoire : oubli, erreur.
Des atteintes diverses
Si vous n’avez pas su écouter votre corps, l’excès de stress peut
entraîner de réel problème de santé, qui dépendent de vos prédispositions éventuelles
et de vos antécédents. Chez les femmes, il se manifeste plutôt par de l’anxiété,
de l’obsession et de la dépression. Les hommes quant à eux somatisent plus :
ulcères, troubles cardio-vasculaires et problèmes sexuels... De manière
générale, on peut identifier certaines "maladies" qui sont souvent
corrélées à un stress trop important :
• Les maladies digestives : spasmes, bouche sèche, ballonnements,
diarrhée, gastrites, ulcères, colopathies ;
• Les troubles cardio-vasculaires : palpitations,
douleurs, gène dans la poitrine, hypertension, angine de poitrine voire
infarctus du myocarde ;
• L’hyperthyroïdie ;
• Les infections virales ou microbiennes à répétition
dues à une baisse des défenses immunitaires ;
• Les infections cutanées : eczéma, boutons rouges,
psoriasis, herpès, chute de cheveux, démangeaisons ;
• Les troubles gynécologiques : retard ou absence de règles,
affections bénignes du sein.
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Pour épargner vos artères, gérez votre stress !
Les risques d’accident vasculaire cérébral seraient directement
liés... à la personnalité ! D’après des chercheurs suédois1, les personnes qui ne savent pas gérer les situations
de stress ont beaucoup plus de risques d’en être
victimes.
Pour arriver à cette conclusion les scientifiques ont suivi 238
hypertendus depuis le début des années 1980. Ils les ont au préalable soumis à
des tests afin d’évaluer leur adaptation au stress. La principale épreuve
consistait à lire une suite de mots désignant une couleur et écrits dans une
autre : le mot "vert" écrit en rouge par exemple. Il s’agit alors
soit de lire le mot, soit d’en désigner la couleur, sans faire d’erreur. Or, il
est quasiment impossible de ne pas se tromper.
Les scientifiques ont ainsi pu observer les personnes qui
réussissaient à garder leur calme et celles qui s’énervaient au fur et à mesure
du test. Ils ont constaté que les plus "nerveux" avaient trois fois
plus de chances d’être victime d’un d’accident vasculaire cérébral que les
personnes plus pondérées. Bien sûr, de nombreux autres facteurs interviennent.
COACH M’BAYE
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