vendredi 18 décembre 2020

LES SECRETS DE L'INTELLIGENCE (partie II )

 

Chapitre 2 : L'intelligence se mesure-t-elle ?

Pour mesurer l'intelligence, les tests de quotient intellectuel (QI) sont vraisemblablement les plus célèbres. Présentés comme rationnels, ils s'attellent à déterminer les critères de l'intelligence chez l'homme. Mais peuvent-ils réellement rendre compte d'un phénomène aussi complexe ?


 

A- Peut-on mesurer l'intelligence ?

Pour mesurer l'intelligence, les tests de quotient intellectuel (QI) sont vraisemblablement les plus célèbres. Présentés comme rationnels, ils s'attellent à déterminer les critères de l'intelligence chez l'homme. Ces tests rendent-ils fidèlement compte d'un phénomène aussi complexe que l'intelligence ? Probablement pas, car ils négligent certains aspects du comportement comme par exemple les réactions émotionnelles…

Les tests de QI sont apparus au XXe siècle dans l'effervescence des premières recherches en psychologie expérimentale. Fortement controversés dans leur forme à l'origine, ils deviennent outils de mesure de l'intelligence sous l'influence d'Alfred Binet en 1905. Ils permettaient, à l'époque, de détecter les sujets souffrant de retard mental notamment chez l'enfant scolarisé. Composés de 30 épreuves, ils mesuraient des aspects tels que l'imagination, la mémoire et le niveau de compréhension des enfants. Ils n'auront de cesse d'être enrichis et modifiés au cours des années.

 

1) Qu'est ce que le QI ?

A l'origine, le quotient intellectuel est un rapport entre une note obtenue par un enfant sur un test de développement intellectuel et la moyenne des notes obtenues par les enfants de la même tranche d'âge. Ce rapport est multiplié par 100, ainsi un enfant moyen a un QI de 100. Depuis près de 50 ans, le QI ne représente plus ce rapport mais un écart par rapport à une moyenne théorique de 100. La distribution des scores obéit à une représentation d'une courbe en cloche (ou courbe de Gauss) dont l'axe de symétrie est basée sur l'axe 100.Ainsi, il y a autant de personnes qui ont un QI supérieur à 115 que ceux qui ont un QI inférieur à 85. Enfin, une troisième version du QI a récemment été créée ; elle est le résultat d'un savant calcul qui ne tient pas compte de la totalité des réponses aux tests. Ainsi, il est bien difficile de savoir de quel type d'indicateur il s'agit.

 

2) Une vision réductrice ?

Il semble que ces tests suscitent aujourd'hui d'autres polémiques. L'intelligence est elle purement cognitive, c'est-à-dire basée sur les processus de traitement de l'information présentés sous la forme de connaissances ou de problématiques, ou cognitivo-émotionnelle ? L'interaction entre cognition et émotions semble désormais établie.

L'émotion contribuerait au développement d'aptitudes spécifiques et influencerait la manière dont l'information est canalisée. La connaissance des émotions et leur utilisation dans des conduites finalisées constitueraient la forme principale d'expression de l'intelligence émotionnelle. Le plus souvent les tests d'intelligence émotionnelle demandent à identifier l'émotion vécue par des personnages dans des scénarios fictifs.

Il n'est donc pas exact de considérer l'intelligence comme un reflet exclusif de la cognition. La compréhension et la gestion des émotions contribuent également, dans une certaine proportion, à la mise en œuvre de conduites intelligentes.

 

3) Sept formes d'intelligence

"L'intelligence est ce que mesurent mes tests". Cette formule qu'on attribue à Alfred Binet témoigne d'une distance de son auteur dont ne font pas toujours preuve les partisans les plus acharnés de ces tests qui auraient tendance à prendre cette formule à la lettre. L'intelligence peut-elle être cernée par ces tests, ou au contraire n'en donnent-ils pas une vision bien réductrice ? Les critères de ces tests sont-ils pertinents et objectifs ?

Howard Gardner, professeur en science de l'éducation à Harvard affirme que le quotient intellectuel ne saurait rendre compte d'un phénomène aussi complexe que l'intelligence. Selon lui, chaque individu possèderait, à des degrés divers, sept formes d'intelligence qu'il convient de mesurer séparément :

􀂃 L'intelligence musicale qui prédispose à la musique ;

􀂃 L'intelligence du geste notamment chez les danseurs et les sportifs ;

􀂃 L'intelligence logico-mathématique mesurée par les tests de QI ;

􀂃 L'intelligence linguistique des poètes et des écrivains ;

􀂃 L'intelligence spatiale qui permet de se repérer dans l'espace ;

􀂃 L'intelligence interpersonnelle qui est l'apanage des personnes intuitives ;

􀂃 L'intelligence intra personnelle qui permet de mieux se connaître soi-même.

Mesure unique ou dépendant de diverses disciplines ? Le débat reste ouvert entre les partisans et les détracteurs des tests. En conclusion, il ne faut pas accorder plus d'importance au score de QI qu'ils n'en ont. Ils constituent un indice intéressant mais qui ne saurait refléter une qualité aussi subtile que l'intelligence.

 

B- Le QI en 10 questions

Une émission de télévision a récemment prétendu faire un test de QI géant des téléspectateurs. "Tester son QI n'est pas un jeu !"se sont insurgés des psychologues. Et vous-même, que savez-vous du QI ?

 

1) Qu’est ce que le QI ?

Le Quotient Intellectuel est une série d’une trentaine de tests, mis au point en 1906 par le psychologue français Alfred Binet pour le ministère de l'Education nationale.

L’objectif est alors de détecter les enfants en échec scolaire pour leur apporter un soutien personnalisé.

Il a depuis été adapté et modifié à de multiples reprises. Le test le plus fréquemment utilisé est celui de Weschler, mais il en existe d’autres : le  Stanford Binet, le K.ABC, le Catell et la matrice de Raven qui sont deux tests aculturels.

 

2) Le QI mesure-t-il l'intelligence ?

Le QI évalue le quotient intellectuel, et non le "Quotient d'Intelligence". Il ne s’agit pasen effet de mesurer l’intelligence, mais de pouvoir établir des comparaisons, avec une population de référence ou avec la personne elle-même, par exemple pour estimer le développement de ses capacités intellectuelles.

 

3) Les tests de QI sont-ils fiables ?

Oui, dans la mesure où on ne leur demande pas plus d’informations qu’ils ne peuvent donner. Les tests n’évaluent pas, par exemple, l’intuition et l’imagination, mais une certaine performance. Or l’intelligence c’est la faculté à comprendre et à construire un raisonnement, et pas uniquement à restituer un savoir. Par ailleurs certains jugent que les QI ne peuvent prétendre avoir une valeur universelle étant données les diversités culturelles. Des études ont ainsi montré que les résultats au QI des immigrants s’élevaient 5 ans après leur arrivée dans leur pays d’adoption.

 

4) Le QI peut-il varier en fonction de l'âge ?

Les résultats des tests sont pondérés en fonction de l'âge. Le QI évolue en effet de façon importante dans les premières années de vie. C’est ce qu’ont démontré Michel Duyme et Marie-Annick Dumaret de l'INSERM en 1999 en observant 67 enfants âgés de 4 à 6 ans, présentant un QI faible. Leurs performances intellectuelles se sont singulièrement améliorées après qu’ils eurent été adoptés par des parents issus d’un milieu socioculturel plus favorisé. On a également constaté que les résultats pouvaient varier de 10 points selon l’état psychologique et physique (stress, fatigue) dans lequel la personne se trouve au moment du test.

 

5) Suis-je dans la moyenne ?

Le QI était à l’origine le rapport entre la note obtenue par l’enfant testé et la moyenne des enfants de sa classe d’âge, le tout étant multiplié par 100. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, bien que le terme de "quotient" ait été conservé.

Le résultat obtenu est le calcul de l’écart avec une moyenne théorique de 100, les scores étant distribués selon une courbe en cloche. Près des 2/3 de la population ont un QI entre 85 et 115 ; 3 % dépassent le seuil de 130, ce qui indique un niveau très supérieur à la moyenne ; pour 3 % le QI est inférieur à 70, révélant une faiblesse intellectuelle.

6) Comment reconnaît-on un enfant surdoué ?

Les enfants qui ont des facilités intellectuelles se mettent à parler très jeunes, possèdent un vocabulaire riche et élaborent des phrases construites. Ils sont capables de se concentrer longtemps et possèdent une mémoire étonnante, leur imagination est également très fertile. Ils aiment beaucoup la compagnie des adultes et ont du mal à jouer avec leurs congénères du même âge.

 

7) Les femmes sont-elles plus intelligentes que les hommes ?

Vaste question qui soulève des débats passionnés ! On estime généralement qu’il existe autant de femmes surdouées que d’hommes, mais elles seraient détectées plus tardivement. Leur maturité émotionnelle leur permettrait en effet de mieux supporter leur précocité. Elles pâtiraient donc de cette relative discrétion, qui ne leur permettrait pas de recevoir un enseignement adapté.

Sur le plan scolaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons, mais poursuivent des études moins longues, sans doute pour des raisons sociologiques.

 

8) Qui peut faire passer un test de QI ?

Vous pouvez vous adresser à un psychologue scolaire de l’établissement dans lequel votre enfant est scolarisé ou à un psychologue diplômé extérieur. Des associations réunissent les personnes surdouées, demandez-leur conseil. Surtout n’oubliez pas une copie du compte rendu des conclusions après les tests afin de pouvoir les produire si cela est nécessaire, par exemple pour réorienter votre enfant.

 

9) Où puis-je trouver des tests de QI sur Internet ?

Vous pouvez vous adresser à un psychologue s’ils doivent être faits sérieusement, par exemple pour décider d’une orientation scolaire. En revanche si vous êtes simplement curieux, de nombreux sites proposent des tests. Cependant n’oubliez pas : le résultat d’un QI ne veut rien dire en soi.

http://www.mensa.be/fr/iqtest.html

http://www.queendom.com/tests_french/iq/iq_fr.html

http://www.telema.fr/NQI/

 

10) Quelques QI célèbres …

En 1926, la psychologue Catherine Morris Cox a publié une étude sur les hommes et femmes, ayant vécu entre 1450 et 1850, réputés être les plus intelligents. Leur QI a été estimé d’après les écrits et travaux qu’ils ont laissés. Philosophes, mathématiciens, écrivains, musiciens, ce sont souvent des personnalités qui excellaient dans plusieurs domaines. Le poète allemand Goethe surclasse tout le monde avec un QI de 210, suivit de près par Blaise Pascal (195), Galilée (185),

Descartes et Nietzsche (180), Mozart (165) et Einstein avec "seulement" 160.

C- Un coup de pied au QI

Auteur de différentes publications dans des revues scientifiques de renommée internationale, Michel Duyme directeur de recherches au

CNRS dans le département sciences de la vie nous éclaire sur les limites des tests de quotient intellectuel, sur l'origine de l'intelligence et sur sa localisation dans le cerveau.

 

Le QI mesure-t-il l'intelligence ?

Michel Duyme : Tout d'abord, il convient de rappeler ce que sont les tests de quotient intellectuel. Ils regroupent 5 tests verbaux et 5 tests non verbaux. Ces dix tests ont été retenus par Wechsler comme étant ceux rendant le mieux compte d'une activité intellectuelle générale. Il est évident que ce choix personnel et ces dix tests ne sauraient rendre compte d'une notion aussi complexe que celle d'intelligence.

Les tests de QI ne donnent qu'une vision réductrice de celle-ci. Il faut cependant reconnaître qu'ils isolent certaines capacités liées au succès scolaire et au statut social. Mais il est indéniable que le QI dépend de l'environnement. Un facteur environnemental aussi évident que le statut social des parents est à prendre en compte. En résumé, mieux vaut avoir des parents riches et un bon QI pour accéder à un statut social élevé.

 

Le QI peut-il varier en fonction de l'âge ?

Michel Duyme : Le quotient intellectuel est étalonné en fonction de l'âge. Répartis selon une courbe en cloche, les scores ont une moyenne égale à 100. Entre 90 et 110, on trouve 50 % de la population ; au-delà de 130 : 3 % de la population et en dessous de 70 : 3 % également. Ainsi, si l'âge fait varier les résultats aux questions du test, il n'affecte pas le QI car la note brute est ensuite traduite en quotient après pondération en fonction de l'âge.

Cependant, des études se sont intéressées aux évolutions du QI avec l'âge. Il apparaît que dans ce qu'on appelle communément la zone normale (entre 80 et 120), on peut observer des variations importantes de 10 points dans 50 % de la population, en fonction des circonstances, de l'état de stress, de l'état psychologique et physique mais également en fonction d'un changement d'environnement.

Pour ceux qui se trouvent aux extrêmes de la courbe, ceux dont le QI est étonnamment faible (inférieure à 70) ou élevé (supérieur à 130), aucune évolution n'est constatée sauf s'il y a une intervention importante concernant l'environnement.

C'est ce qu'a démontré l'étude de notre équipe publiée en juillet 1999. Nos résultats faisaient état, pour la première fois, de la possible modification du QI d'enfants adoptés en corrélation avec le milieu socio-économique de leurs parents adoptifs.

Ces résultats peuvent-ils être considérés comme soulignant l'importance de l'environnement sur l'intelligence au détriment de l'inné ?

Michel Duyme : La détermination de facteurs génétiques liés à des variations de QI reste l'objet d'un vif débat. Le discours anglo-saxon accorde une large part de crédit à l'hérédité de l'intelligence. Partant de l'étude de jumeaux monozygotes (ayant le même patrimoine génétique) et dizygotes (ayant des patrimoines génétiques différents), les anglo-saxons ont constaté que les jumeaux monozygotes possédaient sensiblement le même QI, contrairement aux jumeaux dizygotes. Grâce à des analyses statistiques, ces chercheurs arrivent à une proportion de 50 % pour l'inné et de 50 % pour l'acquis, avec une prédominance des facteurs environnementaux dans l'enfance.

Cette thèse prédomine actuellement chez les chercheurs anglo-saxons, mais également au Danemark, en Belgique et en Hollande. En France, la thèse environnementale prédomine. Il y a une idéologie environnementale très forte, mais au niveau individuel on constate une adhésion facile à la thèse génétique.

Cependant, tous s'accordent à dire qu'il ne sera jamais possible de déterminer le QI au seul regard du patrimoine génétique. Ceci d'autant plus qu'aucun gène lié au QI n'a été, à ce jour, identifié. Je pense que le débat inné-acquis va se terminer avec ce siècle et qu'on s'orientera de plus en plus sur la recherche de gène lié à de bonnes performances de QI. Des recherches existent déjà en ce sens.

Mais ce débat dépasse bien souvent le cadre scientifique. Ainsi, la publication en 1994 du best-seller américain "The Bell Curve" (la courbe en cloche) insistant sur une origine génétique de l'intelligence cautionnait une idéologie douteuse ?

Michel Duyme : Les résultats publiés dans cette étude avaient relancé la thèse selon laquelle l'intelligence est un caractère principalement héréditaire. Mais les conclusions de cet ouvrage allaient bien au-delà d'une constatation scientifique.

Selon les auteurs, si l'intelligence est génétiquement déterminée et si la démocratie offre à chacun la possibilité de s'élever socialement en fonction de ses capacités intellectuelles, alors il est inutile de consacrer des budgets à élever la condition sociale de personnes n'en ayant pas les capacités intellectuelles.

Toujours selon eux, les Noirs ont généralement un QI moins élevé et ont donc par voie de conséquence un statut social moins élevé. On voit là que des résultats critiquables scientifiquement parlant le sont d'autant plus d'un point de vue idéologique lorsqu'ils cautionnent l'avènement d'une politique sociale ouvertement raciste.

Autre débat houleux autour de l'intelligence : est-elle localisable dans une région particulière du cerveau ou est-elle le résultat de différentes sollicitations?

Michel Duyme : Actuellement s'opposent deux théories :

Une théorie "localisationniste", qui attribue au concept d'intelligence générale (déterminée par les tests de QI) une région particulière du cerveau ;

Et une théorie connexionniste selon laquelle l'intelligence est un phénomène géré par toute une machinerie cérébrale qui vont amener au comportement étudié. Pour prendre une image, si une ampoule électrique s'allume, il faut que l'ampoule fonctionne mais également que la douille, le fil électrique et l'interrupteur fonctionnent correctement. L'ensemble de ces paramètres sont requis pour qu'au final la lumière apparaisse. De la même manière, l'intelligence sollicite de nombreuses zones cérébrales et non une seule zone.

Lors de recherches en cours, nous demandons à des patients de penser à des mots commençant par la lettre "m". Cette simple épreuve de fluidité verbale met en jeu pas moins de trois zones du cerveau. De plus, certaines zones, comme le cervelet auquel on a longtemps attribué une fonction uniquement motrice, se révèlent entrer en jeu dans des phénomènes plus complexes.

 

D- Les gens brillants vivent-ils plus longtemps ?

Les personnes brillantes auraient une espérance de vie plus importante que la normale. Selon des chercheurs écossais, des tests de QI effectués à l’âge de 11 ans seraient de bons indicateurs de l’espérance de vie. Mais cette étude est l’objet de nombreuses réserves.

Datant d’avril 2001, une étude écossaise a fait grand bruit dans la communauté scientifique. Selon deux chercheurs, les résultats des tests de QI effectués dans l’enfance seraient de bons indicateurs de l’espérance de vie.

 

1) Et si tout était écrit à onze ans ?

Les chercheurs L.Whalley et I.Deary ont enquêté sur le devenir de 2 800 enfants nés en 1921 et ayant participé en 1932 à des tests généraux de quotient intellectuel (QI). Au total, les scientifiques ont retrouvé la trace de près de 80 % des enfants.

Selon leurs résultats, les personnes en vie en 1997 avaient toutes un QI supérieur ou égal à la moyenne, traduisant, pour les auteurs, de bonnes capacités intellectuelles, contrairement aux personnes décédées (moyenne 97 de QI). Ces écarts statistiques seraient encore plus marqués pour les femmes que pour les hommes !

Alors faut-il voir dans un fort QI une prédisposition à une durée de vie plus importante ? Difficile d’accepter de telles conclusions sans émettre quelques réserves.

 

2) Des hypothèses discutables

Tout d’abord, 20 % des personnes, dont la moyenne des QI dépassait 100, ont tout simplement disparu des registres et donc de l’étude. Si toutes sont mortes, on peut supposer que les conclusions de l’étude auraient été bien différentes.

Autre point, les auteurs n’expliquent que le nombre important d’hommes ayant des QI élevés morts pendant la guerre s’explique par le fait que les faibles d’esprit ont été écartés par l’armée ! Peut-on attribuer aux autorités militaires de telles précautions quand la guerre réclame son quota de soldats…

Enfin, les auteurs eux-mêmes signalent que des facteurs confondants comme la classe sociale peuvent avoir influencé sur les résultats. Ainsi en France, un ouvrier aujourd’hui âgé de 35 ans vivra théoriquement 6,5 ans de moins qu’un cadre du même âge ou qu’un homme exerçant une profession libérale. Pour les femmes, la différence est plus réduite avec 3,5 années d’espérance de vie de différence entre une ouvrière et une femme cadre.

 

3) La valeur toute relative du QI

Résumer l’intelligence au simple QI est une vision bien restrictive. Pour Michel

Duyme, "Les tests de QI ne sauraient rendre compte d'une notion aussi complexe que celle d'intelligence". De plus, la norme des QI se trouve entre 80 et 100. Prendre arbitrairement la seule valeur 100 apparaît comme très discutable.

Enfin, l’intelligence est souvent liée à une bonne éducation et à des revenus corrects, et donc à une meilleure hygiène de vie. Dans ce cas seulement, elle peut être considérée comme un facteur de longévité.

 

COACH M’BAYE

1 commentaire:

  1. Merci pour les précieux étapes et également les efforts fournissent

    T'es brave mon frère

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