mercredi 30 décembre 2020

ABDOULAYE DORO SOW, ILLUSTRE DEFENSEUR DES DROITS CULTURELS

 ABDOULAYE DORO SOW connu sous le pseudonyme "Sow Samba" est natif de la ville de Kaedi, au Sud de la Mauritanie dans la région de Gorgol, le 25 Avril 1959.  Une ville  qui lui voit grandir d'où il effectua ses études primaires. Puis  ses etudes supérieures à l'université Chaikh Anta Diop de Dakar. 

SOW ABDOULAYE est aujourd'hui, enseignant chercheur à l'université de Nouakchott et  un fervant défenseur des droits culturels.

LUI qui disait qu'un intellectuel est un détenteur du capital culturel, d'ou il continu de façonner le le monde par son engagement et son amour pour la culture Halpoular. 

Voici lun de ces extraits sur la pratique sociale de la culture peul

"Le désir esthétique c'est-à-dire le besoin du beau est une des aspirations humaines les plus anciennes et les plus profondes. Toute culture véhicule des canons esthétiques  destinés à rendre beau.

C’est dans ce cadre qu’il faut replacer le Morol et c'est-à-dire les tresses .Hier, il n y avait pas de mèches et les jeunes filles haalpulaar faisaient des tresses appelées Pirli.

La fillette n’ayant pas de quoi payer la tresseuse, ce sont les membres de sa famille (père, mère, frères ou sœurs) qui ‘acquittent de cette dépense. Il y a même une taxe à payer pour pouvoir avoir le droit de regarder ses tresses pudiquement camouflées sous un foulard posé sur la tête.


Ce geste affectif avait une fonction réelle à savoir faire des compliments à sa sœur et de lui permettre d’obtenir un peu d’argent. 

Une fois devenue une adolescente, ce sont les futurs candidats au mariage qui vont payer la tresseuse  à travers une pratique sociale appelée le Cettal. Elle permet  l’expression des sentiments candidats au mariage par une rivalité saine. Il y a lieu de souligner que cette compétition s’instaure entre des individus ayant le même rang sociale que l’adolescente car la pratique de l’endogamie était la règle.

La tresseuse qui a pris le soin de ventiler cette information parvient ainsi à obtenir des biens amenés par les différents prétendants. A la fin de la séance de  la coiffure l’adolescente murmure son choix à la tresseuse.

De nos jours, cette pratique est formulée sous la forme d’une boutade pour attitrer les potentiels candidats au mariage. Les salons de coiffure sont passés par là."

O. M. M'BAYE 

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