La langue est le bien le plus précieux qu’ont les êtres humains. C’est un trésor qui renferme toutes les richesses de ceux qui la parlent. Elle est le moyen par lequel se transmet une culture. Sa perte entrainera inéluctablement la disparition des personnes qui l’utilisent.
On appartient à une société par ce qu’on parle telle ou telle langue. Dès l’instant même qu’on cesse de la parler, on se met en marge de cette société. Du coup, on perd tout repère social. De fait, c’est une nécessité absolue de garder jalousement l’usage pratique de sa langue.
C’est ainsi que je remarque à titre personnel l’envie inexpliquée des pulaarophones à utiliser d’autres langues même pour une communication entre eux seuls. Ceci m’amène à m’interroger sur la menace réelle qui pèse sur nous. La langue est une carte d’identité pour ses locuteurs. Tout peuple qui veut dominer les autres essaie par tous les moyens de leur faire oublier l’usage de leur langue. Etant donné que le monde vit dans un village planétaire, il serait donc dommageable de vivre dans un vase clos sous peine d’être relégué aux temps révolus.
Il est par conséquent important de parler les autres langues pour se faire comprendre et permettre d’échanges bénéfiques à l’ensemble des peuples. On peut s’ouvrir aux autres tout en restant soi-même, vivre avec son temps sans perdre son âme. Il est incontestablement avéré qu’aucun groupe humain ne peut se développer en n’utilisant pas sa langue maternelle comme outil de travail. L’exemple du Tiers-monde mal développé recourant désespérément aux autres langues est éloquent.
Grand LAM
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