Le limogeage de Mourinho par Chelsea serait imminent. Reste l’épineux problème du contrat du Portugais, le prix fort à payer pour se débarrasser de lui.
Encore une défaite, la huitième
en quinze journées, à domicile cette fois, et contre un promu
Bournemouth (0-1), une première. Une première dont José Mourinho
l’entraineur des Blues se serait bien passée. Le Portugais est
fragilisé. Roman Abramovitch souhaiterait se séparer de son entraineur
suite à cette mauvaise série. Problème ? Virer Mourinho serait trop
onéreux.
Le salaire de
Mourinho - près de 17 millions d’euros annuels depuis sa prolongation
cet été jusqu’en 2019 - ne fait pas les affaires de Chelsea et de son propriétaire. En cas de licenciement, il devrait encore s’acquitter d’une indemnisation élevée. Le Daily Mirror
parle d’une offre de Chelsea de 9,5 millions de livres sterling
(13,4M€) pour que son coach accepte de partir. D’autres sources
indiquent pourtant que le club payerait la totalité de la fin de son
contrat au Portugais soit près de 50 millions d’euros.
Déjà 25 M€ en 2007 pour José
C’est
que la jurisprudence Mourinho s’applique pour le magnat russe : il
avait déjà payé 25 millions d'euros en 2007 pour mettre fin à la
première idylle entre les Blues et celui qui allait devenir le Special
One. Cette fois-ci, Abramovitch espère s’en tirer à moindre frais grâce à
des clauses ajoutées au contrat du Portugais suite à ce douloureux
souvenir financier.
Même sans
accord à l’amiable sur une indemnité de licenciement, Chelsea pourrait
s’en sortir à moindre frais et rémunérer uniquement l'homme de Setubal
jusqu’à ce qu’il retrouve un nouveau banc d’entraineur. Cette stratégie avait été employée avec Roberto Di Matteo en 2012 :
l’Italien a été payé 180 000 euros par semaine jusqu’à ce qu’il soit
engagé par Schalke en 2014. On annonçait ainsi avec insistance le
Portugais du côté du PSG en cas de départ de Laurent Blanc.
Mais, l’entraineur du PSG serait sur le point de prolonger son contrat.
Pour se défaire de Mourinho, vu l’enjeu économique, il faudrait donc un
cataclysme comme une élimination précoce de la Ligue des Champions.
Ironie du sort, Mourinho affronte mercredi le club qui l’a révélé, le FC
Porto, qui pourrait bien être son bourreau.
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